Mourir et ressusciter
14/09/25 15:42
En général, nous n'aimons pas du tout les échecs dans la vie. Que ce soit au travail, à l'église, dans le mariage, en vacances, en politique, etc. Nous voulons que tout se passe bien et ne pas être ridiculiser. Et quand quelque chose ne va pas, nous nous rebellons. Nous bloquons le pays ou nous demandons le divorce.
Si l'on se réfère à une ancienne philosophie chinoise, on parle du Yin et du Yang. Le Yin est représenté par la couleur noire et symbolise l'obscurité, le froid, la réceptivité. Le Yang est blanc et représente la lumière, la chaleur, l'action. Il ne s'agit pas de dire que l'un est bon ou mauvais, mais qu'ils sont complémentaires et vont de pair. Il existe une dynamique entre les deux. C'est pourquoi le noir du Yin contient une partie blanche du Yang et vice versa.
Les échecs sont-ils mauvais dans notre vie ? Oui, surtout pour notre ego.
Si l'on considère la croix, était-elle un échec ?
Très certainement. Elle a signifié la fin horrible de la vie de Jésus. Et elle a signifié la fin de l'espoir des disciples. C'est pourquoi deux disciples retournent déçus à leur domicile d'Emmaüs et que Marie-Madeleine pleure devant le tombeau de Jésus. Car tout ce qui avait été construit au cours des dernières années a pris fin.
Y a-t-il une autre façon de voir la croix ?
Pour Dieu, oui, car après la mort sur la croix, il a ressuscité Jésus. Ainsi, la croix n'est pas un point final, mais un passage. C'était d'abord le cas pour Jésus, mais ensuite aussi pour les disciples. Il a fallu trois jours à Jésus pour le découvrir, mais beaucoup plus de temps aux disciples. Car même lorsque Jésus leur est apparu pour leur montrer qu'il était vivant, les disciples se sont enfermés. Ce n'est qu'après la descente du Saint-Esprit qu'ils ont pu vraiment surmonter leur peur et quitter leur refuge.
Le peintre néerlandais Vincent van Gogh a dit : « Le succès est parfois le résultat d'une série d'échecs. » En d'autres termes, sans ces échecs, vous n'auriez pas atteint ce succès.
Ce genre de déclarations ne peut être fait qu'à la fin du tunnel sombre, lorsque l'on a réussi. Mais que faire lorsque l'on est encore au milieu des ténèbres ? Notre seul soutien est alors notre lien avec le Christ sur la croix. Serrer ses pieds, tandis que Jésus s'écriait : « Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ».
Là, sur la croix, Jésus se sentait abandonné, incompris, humilié et effrayé ; les mêmes émotions que nous pouvons ressentir. Il était pleinement humain comme nous et c'est pourquoi il peut comprendre nos sentiments négatifs. Il veut que nous participions aussi à sa résurrection, mais c'est un chemin qui passe toujours par la croix.
Tout comme le Yin et le Yang, mourir et ressusciter vont de pair. Et ce n'est pas seulement un processus à la fin de notre vie, mais un processus quotidien. Chaque jour, nous pouvons mourir et ressusciter.
C'est ainsi que Jésus a sauvé le monde.
Eugène
Si l'on se réfère à une ancienne philosophie chinoise, on parle du Yin et du Yang. Le Yin est représenté par la couleur noire et symbolise l'obscurité, le froid, la réceptivité. Le Yang est blanc et représente la lumière, la chaleur, l'action. Il ne s'agit pas de dire que l'un est bon ou mauvais, mais qu'ils sont complémentaires et vont de pair. Il existe une dynamique entre les deux. C'est pourquoi le noir du Yin contient une partie blanche du Yang et vice versa.
Les échecs sont-ils mauvais dans notre vie ? Oui, surtout pour notre ego.
Si l'on considère la croix, était-elle un échec ?
Très certainement. Elle a signifié la fin horrible de la vie de Jésus. Et elle a signifié la fin de l'espoir des disciples. C'est pourquoi deux disciples retournent déçus à leur domicile d'Emmaüs et que Marie-Madeleine pleure devant le tombeau de Jésus. Car tout ce qui avait été construit au cours des dernières années a pris fin.
Y a-t-il une autre façon de voir la croix ?
Pour Dieu, oui, car après la mort sur la croix, il a ressuscité Jésus. Ainsi, la croix n'est pas un point final, mais un passage. C'était d'abord le cas pour Jésus, mais ensuite aussi pour les disciples. Il a fallu trois jours à Jésus pour le découvrir, mais beaucoup plus de temps aux disciples. Car même lorsque Jésus leur est apparu pour leur montrer qu'il était vivant, les disciples se sont enfermés. Ce n'est qu'après la descente du Saint-Esprit qu'ils ont pu vraiment surmonter leur peur et quitter leur refuge.
Le peintre néerlandais Vincent van Gogh a dit : « Le succès est parfois le résultat d'une série d'échecs. » En d'autres termes, sans ces échecs, vous n'auriez pas atteint ce succès.
Ce genre de déclarations ne peut être fait qu'à la fin du tunnel sombre, lorsque l'on a réussi. Mais que faire lorsque l'on est encore au milieu des ténèbres ? Notre seul soutien est alors notre lien avec le Christ sur la croix. Serrer ses pieds, tandis que Jésus s'écriait : « Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ».
Là, sur la croix, Jésus se sentait abandonné, incompris, humilié et effrayé ; les mêmes émotions que nous pouvons ressentir. Il était pleinement humain comme nous et c'est pourquoi il peut comprendre nos sentiments négatifs. Il veut que nous participions aussi à sa résurrection, mais c'est un chemin qui passe toujours par la croix.
Tout comme le Yin et le Yang, mourir et ressusciter vont de pair. Et ce n'est pas seulement un processus à la fin de notre vie, mais un processus quotidien. Chaque jour, nous pouvons mourir et ressusciter.
C'est ainsi que Jésus a sauvé le monde.
Eugène