La paix olympique
01/09/24 15:29
Olympie était un lieu sacré de la Grèce antique où des compétitions sportives étaient organisées tous les quatre ans en l'honneur du dieu Zeus, au moins depuis l'an 776 avant J.-C. En guise de cérémonie d'ouverture, les gens se rendaient à la statue de Zeus et c'est là que les athlètes prêtaient le serment par lequel ils s'engageaient à respecter les règles.
Au début, il n'y avait qu'une seule épreuve : une course à pied de 192 mètres. Tous les Grecs étaient autorisés à concourir et une trêve était déclarée pendant les Jeux olympiques afin que les athlètes puissent se rendre à Olympie en toute tranquillité.
Ces jeux se sont probablement arrêtés en 216 et ont repris en 1896.
Depuis 1933, les Nations unies déclarent officiellement une trêve, qui commence une semaine avant et se termine une semaine après les Jeux. En 2024, les jeux se sont déroulés à Paris et avant l'ouverture officielle, une messe a été célébrée à l'église Sainte Madeleine pour marquer l'ouverture de la trêve olympique. Ensuite, cinq colombes ont été lâchées, en référence aux cinq anneaux olympiques.
L'archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, a déclaré : « La trêve olympique est une grande prière vers Dieu ! Nous savons bien qu'elle n'a pas un effet immédiat sur la cessation des conflits en cours mais c'est cet esprit de paix qui doit présider aux Jeux, quels que soient le pays ou la religion. »
En tant que religieux du Saint-Sacrement, nous portons une attention particulière à ce sacrement de la paix. La paix s'exprime dans la liturgie, comme dans le vœu de paix, mais l'Eucharistie a aussi une dimension sociale.
Les fidèles font partie d'une communauté mondiale et sont responsables de la promotion de la paix et de la justice dans le monde. Cela implique de s'engager auprès des pauvres, des opprimés et des marginalisés, y compris ceux qui sont marginalisés au sein de l'Église.
Par notre union avec le Christ, nous devenons des artisans de paix dans notre communauté et dans le monde. Dans un monde souvent ravagé par les conflits et les divisions, l'Eucharistie offre une source d'espoir et un chemin vers la paix.
Eugène
Au début, il n'y avait qu'une seule épreuve : une course à pied de 192 mètres. Tous les Grecs étaient autorisés à concourir et une trêve était déclarée pendant les Jeux olympiques afin que les athlètes puissent se rendre à Olympie en toute tranquillité.
Ces jeux se sont probablement arrêtés en 216 et ont repris en 1896.
Depuis 1933, les Nations unies déclarent officiellement une trêve, qui commence une semaine avant et se termine une semaine après les Jeux. En 2024, les jeux se sont déroulés à Paris et avant l'ouverture officielle, une messe a été célébrée à l'église Sainte Madeleine pour marquer l'ouverture de la trêve olympique. Ensuite, cinq colombes ont été lâchées, en référence aux cinq anneaux olympiques.
L'archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, a déclaré : « La trêve olympique est une grande prière vers Dieu ! Nous savons bien qu'elle n'a pas un effet immédiat sur la cessation des conflits en cours mais c'est cet esprit de paix qui doit présider aux Jeux, quels que soient le pays ou la religion. »
En tant que religieux du Saint-Sacrement, nous portons une attention particulière à ce sacrement de la paix. La paix s'exprime dans la liturgie, comme dans le vœu de paix, mais l'Eucharistie a aussi une dimension sociale.
Les fidèles font partie d'une communauté mondiale et sont responsables de la promotion de la paix et de la justice dans le monde. Cela implique de s'engager auprès des pauvres, des opprimés et des marginalisés, y compris ceux qui sont marginalisés au sein de l'Église.
Par notre union avec le Christ, nous devenons des artisans de paix dans notre communauté et dans le monde. Dans un monde souvent ravagé par les conflits et les divisions, l'Eucharistie offre une source d'espoir et un chemin vers la paix.
Eugène