Plaies
03/07/25 10:05
Lorsque Jésus apparaît aux apôtres après sa résurrection, Thomas n'est pas là et ne croira pas tant qu'il n'aura pas touché les plaies de Jésus (Jn. 20,24-29). Toujours on se concentre sur la dernière phrase : Heureux ceux qui croient sans avoir vu (Jn 20, 29).
Je voudrais donc me concentrer sur une autre phrase de ce récit d'apparition :
Thomas, François et le pape François ont vu les blessures de l'autre, des blessures qui faisaient référence au passé de cette personne, des blessures qui la laissent en dehors de la société.
Thomas, François et le pape François n'ont pas ressenti d'aversion pour ces blessures et les ont touchées. Ce faisant, ils ont touché non seulement le corps de cette personne, mais aussi son âme. Ils ont laissé l'autre personne entrer dans leur vie, ils ont montré qu'elle avait de la valeur et qu'elle appartenait elle aussi à l'Église.
Nous aussi, nous pouvons être blessés dans notre vie. Tout d'abord, il est nécessaire que nous touchions nous-mêmes nos blessures, c'est-à-dire que nous les reconnaissions et qu'elles fassent partie de notre vie. Et que nous permettions aux autres de toucher nos blessures.
Le pape François a dit que l'Église est comme un hôpital de campagne, un lieu où peuvent se rendre tous ceux qui ont été blessés par la vie. Soyons une église accueillante, où tout le monde est le bienvenu et où Dieu peut être le guérisseur.
Eugène
Je voudrais donc me concentrer sur une autre phrase de ce récit d'apparition :
Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté (Jn. 20,27)
Jésus invite Thomas à toucher ses plaies. Cela me rappelle François embrassant un lépreux et le pape François embrassant un homme au visage défiguré.Thomas, François et le pape François ont vu les blessures de l'autre, des blessures qui faisaient référence au passé de cette personne, des blessures qui la laissent en dehors de la société.
Thomas, François et le pape François n'ont pas ressenti d'aversion pour ces blessures et les ont touchées. Ce faisant, ils ont touché non seulement le corps de cette personne, mais aussi son âme. Ils ont laissé l'autre personne entrer dans leur vie, ils ont montré qu'elle avait de la valeur et qu'elle appartenait elle aussi à l'Église.
Nous aussi, nous pouvons être blessés dans notre vie. Tout d'abord, il est nécessaire que nous touchions nous-mêmes nos blessures, c'est-à-dire que nous les reconnaissions et qu'elles fassent partie de notre vie. Et que nous permettions aux autres de toucher nos blessures.
Le pape François a dit que l'Église est comme un hôpital de campagne, un lieu où peuvent se rendre tous ceux qui ont été blessés par la vie. Soyons une église accueillante, où tout le monde est le bienvenu et où Dieu peut être le guérisseur.
Eugène